Au début d’août, The Economist initiait un débat en ligne sur le « modèle chinois » de développement économique. Il se définit ainsi :
- Le contrôle des changes
- Des industries-clés contrôlées par l’État
- Le recours aux diktats plutôt qu’au débat démocratique
- L’investissement massif dans les infrastructures
- Un appui massif du secteur de l’exportation
Face à la liberté des marchés et de l’entreprise privée du modèle occidental, le « modèle chinois » présente une autre caractéristique distinctive : il ne chercherait pas à imposer son modèle en dehors de ce qu’il défend être son territoire.
Le vote, en réponse à la question « le modèle chinois constitue-t-il un meilleur modèle de développement que le modèle Occidental ? », s’est avéré serré. Où aurais-je placé mon vote ? Je suis assez en accord avec l’affirmation à l’effet qu’il n’existe pas de « modèle chinois », qu’il est simplement différent du modèle occidental et difficilement reproductible. Je crois aussi que les choix économiques de la Chine pour la Chine semblent, à ce point-ci de l’histoire, plus judicieux que certains de ceux que nous faisons en Amérique, pour nous mêmes. Ceci-dit, à voir la division du vote, et tenant compte que les principaux intéressés – les Chinois – ne consultent que marginalement le périodique The Economist, je ne peux m’empêcher de me demander où en sera ce débat dans dix ans…
Pour en savoir plus
- China Model: This house believes China offers a better development model than the West (The Economist, 15 août 2010)
- Le modèle chinois est en panne
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