Dans Fabriqué en Chine = Qualité ?, l’hebdomadaire Les Affaires soulève un point connu des initiés : la fabrication de produits en Chine ne se limite pas à celle des biens de piètre qualité. Les Gucci, Swatch et Bombardier de ce monde le savent déjà et en profitent grandement. S’il réussissent, c’est qu’ils on compris le jeu :
- Il ont les fonds nécessaires à tout investissement financier et temporel sur le marché chinois
- Ils fournissent des spécifications claires et adéquates à leurs fournisseurs et les composantes utilisées sont adaptées au marché ciblé
- Ils bénéficient de partenaires locaux et de support sur le marché pour suivre la production
- Ils entretiennent une relation de confiance avec les fournisseurs, qu’ils visitent plusieurs fois par année
Rien de compliqué non ? Mais les entreprises québécoises en difficulté sur le marché chinois ont-elles suivi ces prescriptions ? Dans des circonstances similaires, ces mêmes entreprises connaissent vraisemblablement des difficultés similaires en Indonésie, au Mexique ou au Viêt Nam. À moins qu’après être passées par la Chine, elles aient appris comment s’y prendre. Mais ça, peu d’entre elles l’avoueront ouvertement.
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