Entre 2004 et 2007, le rappel de produits en provenance de la Chine faisait l’objet de chroniques régulières dans le médias. Depuis, la fréquence des rappels, du moins ceux qui sont dévoilés au grand public, semble être moins importante. Cela pourrait être entre autres dû à des études scientifiques réalisées par des chercheurs canadiens et à leur diffusion dans les médias. Ces études, fondées sur des évidences (evidence-based management), révèlent que, à l’encontre du message souvent véhiculé, les rappels sont occasionnés soit par les manufacturiers chinois, soit par les donneurs d’ordre occidentaux. À titre d’exemple, sur les 599 rappels de jouets survenus depuis 1988 aux États-Unis, près de 71 % seraient attribuables à des problèmes de design et 12 % à des erreurs aux niveau de la production (mauvaise qualité, plomb dans la peinture, etc.). De telles études permettent aux donneurs d’ordre de revoir leur façon de gérer l’impartition, du design du produit jusqu’à sa distribution.
Voir aussi
- Beamish, Paul W. (2012). Toy Recalls and China: Emotion vs Evidence. Research Highlights. IACMR.
- Bapuji, H. (2010). Not just China: The rise of recalls in the age of global business
Votre commentaire