La Chine, un acteur majeur sur l’échiquier commercial de la planète …
- La Chine a connu une croissance de ses importations de près de 50% au cours des sept derniers mois, la classant ainsi au deuxième rang des importateurs de la planète. L’annonce en a été faite dans le cadre du China Import Forum qui se tenait à Beijing la semaine dernière (HKTDC, 8 septembre 2010)
- La Heritage Foundation publie chaque année un « Index de la liberté économique ». Dans sa version 2008, et comme par les années passées, Hong Kong et Singapour se classent bonnes premières, devant le Canada en 7e place. La Chine occupe le 126e rang, parmi les pays où la liberté de commerce est très restreinte. Les notes obtenues pour chacune des sphères de libertés sont données ci-dessous. Pour plus d’information sur la méthodologie et les explications derrière les évaluations obtenues, voir la page consacrée à la Chine . À noter, un outil d’analyse permet de réaliser des comparaisons entre les pays sur chacune des libertés et les données sont disponibles en format Excel
- Une étude de la Fondation Asie Pacifique du Canada (le National Opinion Poll 2008: Canadian Views on Asia) révèle que 36 % des Canadiens estiment que la Chine présente le potentiel le plus élevé à l’exportation (ÉU 28 %; UE, 11 %). 59 % des répondants associent la Chine à la prospérité du Canada (ÉU, 78 %; UE, 41 %; Japon, 39 %). L’étude est révélatrice quant à la perception des Canadiens sur l’Asie, sur le rôle du gouvernement dans le développement des échanges avec la région et sur l’impact de la croissance de cette dernière sur le marché de l’emploi. Elle confirme finalement la perception d’éloignement du Québec par rapport à l’Asie-Pacifique. À consulter !
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Une étude de CIBC-Marchés mondiaux pose comme hypothèse que, les coûts de transport constitueront bientôt la plus grande entrave au commerce mondial et pourraient bien relativiser l’importance des économies réalisées en Chine au niveau de la main d’œuvre. À titre d’exemple, un container entre Shanghai et la côte est américaine coûtait 3 000 $US en 2000 et coute maintenant 8 000 $US. L’étude ouvre peut-être une fenêtre d’espoir pour nos entreprises mais ne remet aucunement en question la nécessité de 1) diversifier nos marchés à l’importation comme à l’exportation et 2) mettre en œuvre une stratégie pour optimiser l’apport des marchés émergents à notre développement d’affaires. Les coûts de main d’œuvre, le prix du pétrole et la valeur du dollar canadien sont des variables conjoncturelles … et ne peuvent jamais être prises pour acquis
Chaque mois, des publications sur le commerce en Chine s’ajoutent à notre liste. N’hésitez pas à enrichir notre répertoire en laissant un commentaire !
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