Au delà des individus et des activités qu’ils y mènent, la Chine impose des règles et des façons de faire qui lui sont propres.
-
Dans l’art du guanxi, trois choses sont échangées : les cadeaux, les banquets et les faveurs. L’échange de cadeaux implique la prise en compte de trois éléments : 1) le type de cadeau offert, 2) l’occasion, la forme et la discrétion associées au don d’un cadeau et 3) le moyen utilisé pour présenter le cadeau. En conséquence, les éléments suivants sont importants : l’occasion, la rareté du présent, le statut de la personne offrant le cadeau, l’intensité de la relation entre le donneur et le récipiendaire, l’importance de la dette (Traduction libre de Yang, 1994, p. 126, dans Ordonez de Pablos, 2005)
- Un cadeau pour votre partenaire chinois ? Une montre suisse serait peut-être un bon choix (Le Figaro, 25 novembre 2011)
- Peut-on donner un cadeau made in China à un Chinois ? Difficile à dire …. (Chronique, novembre 2011)
- En Chine, l’établissement de la confiance précède l’action. En Occident, les gens d’affaire sont prêts à accorder rapidement leur confiance, quitte à la retirer éventuellement. C’est ainsi qu’un directeur de Lenovo définit le phénomène. C’est aussi ce qui explique pourquoi nos gens d’affaire sont si inquiets quand le doute survient … il est peut être trop tard pour reculer. Les Chinois, ayant consacré le temps nécessaire à son développement, savent qu’ils peuvent avoir confiance en leur partenaire (Octobre 2010)
- Confucius et ses enseignements sont à l’origine d’un code des relations interpersonnelles où les phénomènes de la face, des faveurs et de la hiérarchie prennent un sens particulier
- L’art de se faire des guanxi en affaires
- De la hiérarchie et du statut (Septembre 2010)
Votre commentaire