Le sujet de la gouvernance en Chine ne fait pas seulement l’objet de discussions en Occident. En Chine, là où de fréquents abus se vivent au quotidien, les médias locaux en discutent abondamment. Les Chinois hors de Chine contribuent aussi au débat sur le sujet. Le changement passe par de petits pas dont les traces sont déjà visibles … pour ceux qui veulent bien admettre leur existence
Selon une récente étude du Crédit Suisse, les revenus cachés constituent une manne pour les riches Chinois. Évasion fiscale, travail au noir, avantages en nature et corruption, autant d’activités qui échappent aux statistiques gouvernementales et qui pourrait constituer 30 % du produit intérieur brut en Chine. Les autorités chinoises réfutent les résultats de l’étude (Cyberpresse et Le Figaro, 7 septembre 2010)
Transparence
La transparence se paie comptant. Baimiao, une commune du Sichuan, publie ses comptes sur Internet. Depuis ce temps, les hauts fonctionnaires ne la visitent plus ou hésitent à partager leurs repas avec les autorités de la commune de crainte de voir divulguer leurs frais « professionnels » (Courrier international, 1 au 7 juillet 2010)
Pékin soigne ses communication après le séisme du Sichuan (Le Monde, 17 mai 2008). Ouverture de Beijing ou transparence « intéressée », peut importe ce que fait la Chine, plusieurs restent sceptiques et appellent à la méfiance. Bon nombre d’intellectuels occidentaux tirent leur crédibilité de leur vigilance et de leur scepticisme…
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