L’un des premiers critères invoqués en Occident pour évaluer un fournisseur chinois est le fait qu’ils soit ou non certifié ISO. Sans dire que ce critère n’est pas valable, je m’interroge néanmoins sur les aspects suivants :
- Bannière devant l’usine ou dans un atelier, ou encore certificat encadré dans un bureau ou un corridor, sont-il des preuves tangibles de certification ISO ?
- Si l’affirmation de certification ISO n’est pas validée par un avis externe, qu’est-ce qui dit que l’entreprise est réellement certifié ISO ? Nos entrepreneurs peuvent-il maintenant lire le chinois sur les documents ?
- ISO certifie un processus et non des produits. Pourtant, certains de nos acheteurs associe ISO à qualité alors que, dans les faits, les inspecteurs-certificateurs ne s’intéressent que marginalement à l’adéquation entre commande et le produit livré
- À quand remonte la certification et, surtout, la dernière inspection ?
Je suis la première à parler de la confiance qui doit régner entre l’acheteur et ses fournisseurs chinois, mais je crois aussi que la vigilance est une incontournable qualité en affaires.
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