Dans une article récent du Harvard Business Review la question est posée : est-il trop tard pour entrer en Chine ? Edward Tse, de Booz & Company, parle des défis associés au marché chinois mais insiste que la plus grande erreur serait de ne pas y investir.
La formulation de stratégies prend normalement en compte 3C (client, compétiteurs et compagnie). Avec la Chine, un quatrième C doit être ajouté : celui du contexte. Celui-ci comprend entre autres les trois suivants:
- La Chine officielle, c’est à dire le politique
- La Chine compétitive – Vos fournisseurs pourraient bien être en compétition avec vous sur vos propres marchés !
- La Chine consommatrice – Les gouvernements, les producteurs et les consommateurs
Personnellement, j’ajouterais à cette liste le développement de relations personnelles et la prise en compte des réseaux de relations, ou guanxi.
L’auteur propose cinq questions fondamentales à se poser dans le cadre du développement d’une stratégie en lien avec la Chine :
- Votre industrie en Chine est-elle ouverte ?
- Quel sera votre modèle d’affaires ?
- Peut-on vivre avec les incertitudes inhérentes au développement d’affaires en Chine ?
- Comment pourrions-nous intégrer nos opérations en Chine avec nos opérations ailleurs dans le monde ?
- Pourrions-nous déplacer une plus grande part de notre chaîne de valeur vers la Chine ?
C’est ce qu’on appelle en anglais « Food for thought » …
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