Ça y est, les acronymes BRIC, BRICS et BASIC se sont débarrassés du C (pour Chine). Il faudra maintenant se tourner vers le TIMBI (Turquie, Inde, Mexique, Brésil et Indonésie). Certains médias apprécient ces acronymes, posés comme signifiants dans le processus décisionnels de nos entreprises quant aux marchés à investir. Le TIMBI est l’œuvre de l’Américain Jack A. Goldstone de la George Mason University. Quel est l’intérêt du TIMBI ? La jeunesse de la population et la forte croissance économique des pays qui composent le regroupement. Les données sont en effet là pour confirmer la croissance prévue d’ici 2050 du bassin de main-d’œuvre de 15 à 59 ans … si, bien sûr, tout se passe comme prévu – pas de tremblement de terre ou de tsunami dévastateurs, pas d’insurrection politique et pas de politique anti-nataliste de type maoïste.
Heureusement, le « père » du TIMBI souligne que les exportateurs et investisseurs canadiens ne devraient pas délaisser trop rapidement la Chine. Si son bassin de main-d’œuvre a cessé de croître en 2010, sa croissance économique n’en demeurera pas moins vigoureuse dans les années à venir. Avec 1,3 milliards de population, il reste encore tout de même quelques travailleurs à mobiliser … et quelques consommateurs à conquérir. Et puis, un baby boom pourrait bien se passer que les économistes n’auront pas vu venir …
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